Correspondants du cœur : écrire à des seniors isolés dans le monde
Le pouvoir transformateur de la correspondance
Lire l'articleEn France, près de 500 000 à 1 million de jeunes âgés de 13 à 18 ans sont des aidants familiaux, apportant une aide régulière à un proche malade, handicapé ou en perte d'autonomie. Ces jeunes aidants, souvent invisibles, cumulent vie scolaire et charge mentale liée à leur rôle d'aidant. En 2025, avec le vieillissement de la population et la volonté de maintien à domicile, leur nombre pourrait encore augmenter. Étudiants ou jeunes actifs, ils sont confrontés à des enjeux majeurs : scolarité, insertion professionnelle, santé mentale. Repérer, soutenir et accompagner ces jeunes aidants devient un défi sociétal prioritaire. Tour d'horizon des solutions émergentes pour éviter leur épuisement et les aider à concilier leur rôle avec leurs projets de vie.
Repérer tôt les jeunes aidants permet d'agir sur l'assiduité scolaire, le sommeil, la santé mentale et l'accès aux droits des aidants familiaux.
Au collège, au lycée et dans le supérieur, le repérage systémique progresse : campagnes d'information, référents, liens vers les plateformes de répit. Objectif : éviter les décrochages et aménager les temps d'études.
Les enquêtes jeunesse 2024–2025 confirment un mal-être important (troubles du sommeil, anxiété). Les jeunes aidants cumulent souvent charge domestique, logistique et soutien moral auprès d'un parent malade ou âgé.
Les aidants familiaux jeunes adultes demandent des aménagements (horaires, examens, stages) et une meilleure lisibilité des dispositifs (congé proche aidant, aides financières ponctuelles).
Quand un parent est atteint de maladie d'Alzheimer, les jeunes s'impliquent : surveillance, rappels, courses, co-présence, appuis numériques. D'où l'intérêt de solutions discrètes et collaboratives de soutien aux aidants.
Risque d'épuisement des aidants : repérer les signaux (désengagement scolaire, irritabilité, isolement social, troubles du sommeil) et orienter vers des relais professionnels / associatifs.
Message aux établissements scolaires / employeurs : Formaliser un protocole « élève/salarié aidant » : interlocuteur désigné, aménagements, confidentialité, passerelles vers le médico-social.
Indices fréquents : retards ou absences répétées, fatigue, concentration fluctuante, baisse de résultats, sollicitations administratives inhabituelles, isolement social. Le repérage suppose l'écoute et l'accord du jeune.
Aménagements pédagogiques (délais, examens), orientation vers la vie scolaire / service social, information sur le soutien aux aidants (PFR, associations), recours aux congés et à l'AJPA pour les jeunes actifs.
Stress chronique, troubles du sommeil et de l'humeur. D'où l'importance des relais (médecin, psychologue, services jeunes), du répit et d'outils de partage familial pour alléger la charge.
Surveillance douce, rappels de rendez-vous/médicaments, accompagnement aux activités, sécurisation des déplacements (zones, appels SOS), tout en posant des limites pour éviter l'épuisement des aidants.
Informer de manière confidentielle, demander un référent RH, activer les dispositifs (congé, télétravail ponctuel, horaires aménagés) et sensibiliser l'équipe.
Les jeunes aidants existent dans toutes les classes, toutes les filières et tous les territoires. Les politiques publiques 2024–2025 reconnaissent davantage les aidants familiaux, mais le tournant opérationnel se joue dans les établissements, les entreprises et les réseaux locaux. Repérer tôt, ouvrir des droits effectifs, proposer du répit et des solutions numériques discrètes : autant de leviers pour qu'ils ne grandissent pas seuls.
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